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Aphasia


Aphasia

du 12 août au 17 août 2025

Vernissage: jeudi le 14 août de 18h00 à 21h00

James Andrew Rosen

Heures d'ouverture:

Vernissage: le 14 août de 18h00 à 21h00

Mardi le 12 août de 12h00 à 21h00

Mercredi le 13 août de 12h00 a

Jeudi le 14 août de 12h00 à 21h00

Vendredi le 15 août de 12h00 à 21h00

Samedi le 16 août de 12h00 à 21h00

Dimanche le 17 août de 12h00 à 21h00



Contact: jamesandrewrosen@gmail.com

Ce projet est un voyage visuel composé de fragments cousus ensemble - reliés par la couleur, l’énergie, le sens et l’esthétique - où la signification de chaque image est façonnée par celles qui la précèdent et la suivent. Une photographie prise impulsivement il y a des années trouve soudain sa raison d’être et sa place. Je vois cela un peu comme un film réalisé à partir de séquences trouvées, sauf qu’ici les séquences sont les miennes et que je les reconstitue. Alors que la photographie est depuis longtemps ma façon de m’engager dans le monde, une commotion cérébrale que j’ai subie il y a quelques années a profondément altéré mes processus cognitifs et ma perception visuelle, ce qui m’a incité à retravailler mes archives d’un point de vue conceptuel.

Le résultat, Aphasia, est un livre composé d’années d’images assemblées pour refléter des états de mémoire, de guérison et de perception en mouvement. Ancré dans maguérison, mais explorant des thèmes plus larges tels que l’impermanence, la décomposition et la lutte pour la communication, le projet examine comment la photographie, censée préserver le temps, révèle en fin de compte son passage. Le livre trace un arc visuel et émotionnel allant de l’immobilité et de la fragmentation à un retour timide au monde extérieur. En revoyant ces images de personnes, de lieux, de fruits pourris et de photographies qui s’estompent, j’ai commencé à voir la beauté dans l’éphémère et j’ai découvert une nouvelle façon de parler sans mots.

This project is a visual journey made up of stitched-together fragments—connected through color, energy, meaning, and aesthetic—where the significance of each image is shaped by those that precede and follow it. A photograph snapped impulsively years ago suddenly finds its purpose and place. I see it kind of like a film made from found footage, only here the footage is my own, and I am piecing it together a new. While photography has long been my way of engaging with the world, a concussion I experienced a few years ago profoundly altered my cognitive processes and visual perception, prompting a conceptual reworking of my archive.

The result, Aphasia, is a book composed of years of images assembled to reflect states of memory, healing, and perception in flux. Loosely anchored in my recovery but exploring broader themes of impermanence, decay, and the struggle to communicate, the project examines how photography — meant to preserve time — ultimately reveals its passing. The book charts a visual and emotional arc from stillness and fragmentation to a tentative return to the outside world. In revisiting these images—of people, places, rotting fruit, and fading photographs—I began to see beauty in transience and discovered a new way to speak without words.

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August 6

Hermann Lacroix